Nous organisons le dimanche 8 octobre à Meyrié, une journée conviviale autour du jeu GECONOMICUS. Il s’agit d’un jeu de simulation économique permettant de découvrir l’influence de la création monétaire sur les échanges, et surtout de comparer différents types de monnaie. Il se joue en 2 parties d’environ 1h30, la première utilisant la « monnaie dette » telle que nous la connaissons aujourd’hui ; la seconde utilisant une « monnaie libre », telle que nous la connaîtrons peut-être un jour…
II faut entre 10 et 15 joueurs et nous sommes 8 pour le moment. Nous recherchons donc activement au minimum 2 personnes (et au maximum 7) supplémentaires pour participer à ce jeu.
Nous vous proposons de nous retrouver salle du conseil de la mairie à 10h, de faire les deux parties entrecoupées d’un repas partagé et de finir la journée (vers 16h) par la comparaison des résultats des 2 systèmes monétaires joués.
Si vous êtes intéressé, merci de nous le faire savoir avant mercredi prochain.
Cécile pour le Collectif « Les Tisserands du lien » (pour une monnaie locale en Nord-Isère)
L’élection présidentielle est l’élection préférée des français (peu d’abstentionnisme puisque ça vote à presque 80% au premier tour) parce que c’est aussi l’élection la plus médiatisée. La note positive qui émerge en 2017 dans un contexte français frappé de plein fouet par la révolution ultra conservatrice à droite comme à gauche (euroscepticisme, déchéance de nationalité, traque aux minimas sociaux, morale et autoritarisme réactionnaire, racisme et autre exclusions..) c’est l’émergence du débat sur l’idée du revenu universel.
Force est de constater que la force militante citoyenne du mouvement Français pour le revenu de base porte ses fruits. Le revenu universel fait bouger les lignes de droite à gauche , à l’aube des Primaires du Parti Socialiste!
Nous avons pu dans le Bugey suite aux journées en la transition en Bugey 2014 évoquer cette idée du revenu universel . Nous faisions alors figure d’avant garde!
Oui nous devons repenser notre rapport au travail et nous pensons que la mobilisation citoyenne autour de cette question de sortie de la marchandisation de notre temps de travail n’est plus le curseur; et que la séparation du revenu de l’activité pourrait permettre à notre société d’envisager une sortie du capitalisme et d’aller vers une société en transition ou l’activité humaine sera créative et productive de PAIX SOCIALE. Car au cœur du revenu universel est la question DU BONHEUR au 21 ème siècle
A condition que les citoyens s’empare de la question et y travaillent en intelligence collective !OUI la question du revenu universel porte espoir, l’espoir d’un nouveau contrat social, une question qui APPORTE BONHEUR
Regarder et partager cette magnifique vidéo Ted Ex pédagogique de 20 minutes sur le revenu universel de notre amie du MFRB Virgine Deleu ( atteindre les 1 million de vues d’ici la fin janvier 2017!)
ACTUALITE PRESIDENTIELLE 2017
Les divers candidats qui ont des propositions sur le revenu universel:
PRIMAIRES Europe Ecologie les Verts:
Yannick Jadot -Michèle Rivasi-Les candidats à la primaire écologiste se sont tous déclarés favorables à la mise en place d’un revenu de base. Cécile Duflot et Karima Delli, éliminées à l’issue du premier tour de la primaire , s’étaient elles aussi engagées pour la mise en place d’un tel projet
PRIMAIRES Parti Socialiste:
Benoit Hamon- Frondeur: Marie-Noëlle Lienemann
Benoît Hamon, l’un des sept prétendants, porte l’instauration d’un revenu universel, obligeant les autres candidats à se positionner sur cette question
Aujourd’hui la polémique est lancée et en ce mercredi 11 janvier 2017 l’article dans le magasine MARIANNE met le Revenu Universel à la une de nos médias! youpi parlons en! :
Photos à Alternatiba LEMAN(Suisse) 2015 STAND POUR LE REVENU DE BASE soutien à l’INITIATIVE SUISSEGroupe local Ain :Emmanuel Coux/ marina Chélépine
Groupe local Savoie: Stéphanie Turpeau (avec les carottes à droite)
Groupe local Annecy: Stéphane Veyret (au centre)
Emmanuel Coux intervient sur le revenu de base à Bourg en Bresse le 4 février 2016 à 20h réunion publique organisée par ATTAC 01.
Jeudi 4 février 2016 20h Bourg,
salle Olympe de Gouges (au-dessus du restau La Canaille),
1 avenue pierre Sémard.
Réunion publique de discussion autour des notions du Revenu de Base, du Salaire à Vie, Revenu inconditionnel etc.
Actualité sur le revenu de base
Les Suisses sont moins lents qu’on le dit, leur votation sur le RDB est une opportunité pour relancer le mouvement en France et ailleurs..
La votation sur le revenu de base inconditionnel aura lieu coté Suisse… le 5 juin 2016 ! L’effervescence prend place. Le revenu de base a été le sujet du Téléjournal de la RTS deux fois cette semaine et les invitations pour en parler se décuplent… On est à bloc ! Vous aussi ? Vous cherchez de la matière pour communiquer autour de vous ?
Voici des informations qui vont vous y aider !
Faire connaitre le revenu de base:
-Voici le ted ex de Anne Beatrice Duparc notre amie Suisse
Ci dessous quelques membres du groupe local revenu de base Ain-Savoie-Haute savoie à Alternatiba Leman été 2015 sur le stand revenu de base Suisse de Genève.
Les journées d’été du revenu de base se sont déroulées cet été à Poisy près d’Annecy du 19 au 22 Août 2015. Elles ont été une occasion de remettre sur la table l’idée d’un revenu de base universel et inconditionnel comme un élément indispensable de la sortie de la crise du capitalisme telle que nous la vivons aujourd’hui avec les conséquences sociales et environnementales que nous connaissons.
Précisons cette idée de revenu de base : c’est un revenu accordé à tous les individus pendant toute la vie et de manière inconditionnelle. Ce revenu doit être suffisant pour permettre à l’individu, si il le désire de vivre sans travailler. (lien)
Cette idée qui paraissait encore utopique il y a quelques années devient maintenant une solution incontournable pour palier aux défis économiques et environnementaux que nous rencontrons désormais ; défis environnementaux qui vont s’amplifier dans les années à venir!
Marina Chélépine et Stéphanie Turpaud du groupe local Ain-Savoie discutant avec Jean Eric Hyafil à propos du livre blanc du revenu de base lors des journées d’été 2015
En effet, notre économie est basée sur l’idée d’une croissance économique perpétuelle. Cette croissance a pour but de créer des nouveaux emplois pour palier ceux qui ont été détruits par le développement de la mécanisation, de la robotique et par internet.
Cependant, ce schéma ne fonctionne plus depuis quelques années à cause de deux facteurs. Premièrement la croissance n’est pas suffisante pour absorber les emplois détruits par l’augmentation de la mécanisation. En effet, une croissance de 1,7% est nécessaire pour remplacer les emplois détruits alors qu’on attend péniblement un taux de 0,1 à 0,7%.(lien)
Il faut bien comprendre que tout est mis en œuvre pour développer cette croissance. Les lois environnementales restrictives ont été bannis aussi bien par les gouvernement de droite que ceux du gouvernement Hollande. Et là, on est en face d’un autre problème : celui là environnemental avec non seulement le médiatique réchauffement climatique, mais aussi tous les autres problèmes que je ne décrirai pas, mais dont la conséquence à plus ou moins court terme sera une épidémie de cancer et autres maladies (qui a déjà commencé).
Deuxièmement, nous assistons aussi au développement d’une robotisation bon marché avec une arrivée de nouvelles machines et de nouveaux robots remplaçant de plus en plus d’employés. Ce phénomène est aisément vérifiable si on regarde les péages d’autoroute ou si on va dans quelques chaines de magasins de sport ou d’alimentation rapide. Les machines sont de plus en plus nombreuses chaque année. Avec des chiffres d’affaire qui grosso-modo stagnent, la robotisation est une façon d’augmenter la rentabilité de ces enseignes en baissant la charge de personnel. N’oublions pas qu’une machine peut travailler tous les jours, qu’elle n’a pas besoin de se reposer, qu’elle n’a pas besoin de pause, qu’elle n’a pas de charge pour sa retraite, sa maladie et son chômage. Elle n’a aussi pas de revendication salariale et n’est pas syndiquée. En plus, son coût est seulement calculé dans son amortissement ce qui fait qu’ auprès des actionnaires, c’est plus facile de mettre un budget dans les machines plutôt que dans le personnel même si quelquefois ces machines sont encore cher (cependant le cout des robots baisse). Les médias ont en effet diabolisé les coûts de personnel.Cela a évidemment des conséquences sur la vie des gens puisque jusqu’à maintenant, nous sommes obligés de travailler pour se nourrir (le revenu de base n’est pas encore mis en place).
Mal être au travail, travail inutile ..le schisme entre le travail rémunéré et l’activité utile .
Ces conséquences sont de deux ordres : une casse du social et des droits du travail puis un mal être généralisé au travail (on est de moins en moins indispensable …).
Cela est renforcé par l’idéologie judéo-chrétienne dans laquelle nous sommes baignés : « Qui ne travail pas ne mérite pas de manger « (St Paul) idéologie qui stigmatise tout « ‘inaction » en jugeant les « chômeurs » et en les culpabilisant systématiquement. Cela met évidemment de coté toutes les activités bénévoles ou pas assez rentables pour assurer un salaire indifféremment de leur utilité ou pas.
Cela nous fait rebondir sur l’utilité de certains emplois. Le sociologue et anthropologue David Graeber avait pointé justement dans son article « Bullshit jobs » le nombre d’emplois dans le tertiaire qui ne servaient à rien (lien). De leur coté, la coordination contre le Lyon Turin et le mouvement no tav en Italie se sont aperçu de l’inutilité de grandes infrastructures que l’on construisait ou qui était construite. Cela a abouti à la création du « forum contre les grands projets inutiles » qui recensent chaque années de plus en plus de projets inutiles. (lien)
Si on prend l’exemple de l’aéroport notre dame des Landes, les opposants au projets ont non seulement mis en avant l’inutilité du projet mais aussi les conséquences néfastes de ce projet sur l’environnement. Les opposants aux grands projets inutiles ont aussi démontré que l’argument des emplois créés était annihilé du fait de l’utilisation de plus en plus systématique d’outils et de machines remplaçant la main d’œuvre humaine et en parallèle une main d’œuvre extra-européenne qui n’a aucune protection sociale. De ce fait, il n’est pas étonnant que les prévisions d’emploi étaient divisées par 10 par rapport à ce qui était annoncé par les promoteurs de ces chantiers.
Il est aussi important de mentionner le secteur du bâtiment dont le but ultime est la spéculation. Spéculation qui ne l’oublions pas à conduit à une offre trop importante et à la crise des subprimes (je le fais court). Cependant cette offre importante n’a pas résolu le problème du mal logement ou du logement social ; au contraire, à chaque plan de réhabilitation de logements sociaux (destruction de barres d’immeubles et construction de plus petits modules avec un standing supérieur), on s’est aperçu que la classe la plus pauvre se trouvait exclu, donc perdait son logement et venait gonfler ceux qui n’arrivent pas à se loger décemment.
N’oublions pas que l’immobilier est aussi responsable de la perte et destruction d’une grande partie des terres agricoles et naturelles et que cette destruction ne se justifie donc pas.
Donc nous voyons que l’association travail rémunéré et activité utile est loin d’être automatique. Que celui qui reste chez lui peut être infiniment plus « utile » à la fois à la société, à l’économie et à l’environnement que celui qui fait un des travails rémunérés inutiles cités précédemment.
Cela nous amène à la question suivante : quel est le but d’augmenter le PIB ? celui de créer de nouveaux travaux mais pour quoi faire ? Le PIB comme indicateur est lui-même sujet à des contestations. Comme le dit Pierre Rhabi, « polluer une rivière pour qu’une entreprise la nettoie ensuite va augmenter le PIB », pourtant le résultat est nul(voir négatif car on ne dépollue pas définitivement un site). Le PIB n’a aussi aucun rapport avec notre bonheur. On peut mesurer celui-ci avec la quantité de drogue qui est consommée chaque année par la population, qu’elle soit légale (alcool, cigarettes, antidépresseurs, somnifères, etc…) ou illégale. La société centrée autour de cette valeur travail est donc triste et dépressive.(lien)
Le revenu de base permet donc de penser une autre société où l’activité est déconnectée de l’actuelle valeur Travail mortifère. Même dans le cas ou le revenu de base est associé au travail, il permet un meilleurs rapport de force du salarié et renforce sa confiance donc son épanouissement.
Déconnecter le revenu de l’activité permet aussi de changer la nature et la forme des projets. Actuellement, plus un projet est cher, plus on gagne de l’argent. Je prends par exemple un projet de parc paysager. Il est évident pour l’architecte comme pour l’entrepreneur que plus il y aura des travaux à faire (mur de soutènement, bétons, terre déplacée, mobiliers urbains), plus le projet sera vendu cher, plus ceux-ci gagneront de l’argent. Un projet simple de tiers paysage (lien) ou de jardin en mouvement (lien) sans l’utilisation de la pelleteuse, sans l’utilisation de bétons, en utilisant la flore endémique et sans mouvement de terre entraine l’architecte et plus encore l’entrepreneur à être pauvre. Pourtant ce dernier projet est bien plus écologique que le premier. Il est moins gourmant en CO2, en énergie grise ; il respecte la flore naturelle beaucoup plus riche en insectes auxiliaires et respecte les écosystèmes en place. Et c’est un exemple parmi d’autres.
Une transition de la société passera donc par la mise en place d’un revenu de base qui déconnectera le revenu de l’activité. Il permettra une décroissance souhaitable de ce que j’appelle » l’économie de l’inutile » tout en protégeant ceux qui n’auront plus d’activité lucrative.
Quelles sont les « activités utiles » non lucratives qui vont se développer? Pour cela je fais confiance à votre imagination. Je donne cependant deux pistes : Les personnes qui ont développé la permaculture ont elles été des salariés des entreprises agro alimentaires ou phytosanitaires comme Monsantos et compagnie ? Est ce que les « trouveurs » qui ont développé les énergies renouvelables l’on fait pour le lucre ou l’ont il fait pour démontrer qu’il y avait une alternative au nucléaire ?
« le revenu de base c’est la marche suivante dans la lutte pour une meilleurs équité sociale »
A ceux qui pensent toujours que la mise en œuvre d’un revenu de base est utopiste je les renvoie à ce qui existe déjà (acquis sociaux) et aussi à l’histoire. Nous ne partons pas de rien puisque nous bénéficions déjà d’un matelas de protection sociale avec tout un panel d’allocations (chômage, vieillesse, maladie, etc) et que le chemin à parcourir n’est pas si grand que cela (techniquement et financièrement bien sûr). La difficulté n’est donc pas technique mais culturelle. L‘histoire nous montre que la mise en place de droits sociaux n’a pas été conditionné à une prospérité économique. Les congés payés ont été mis en place pendant la crise économique qui a succédé au crack boursier de 1929 et la sécurité sociale, elle, a vu le jour après la deuxième guerre mondiale alors que la France était à genou économiquement parlant.
Donc loin d’être une utopie, le revenu de base en plus d’être un outil face au défis économiques et environnementaux qui nous attendent, il est aussi la marche suivante dans la lutte pour une meilleure équité sociale
Emmanuel Coux
L’atelier sur la votoation Suisse qui va avoir lieu en 2016 proposé par le groupe local de Genève lors des journées d’été du revenu de base à Annecy
Les monnaies citoyennes sont des outils au service des échanges, permettant aux citoyens de se réapproprier les enjeux de l’économie et l’usage de la monnaie sur leur territoire.
Les monnaies complémentaires donnent une dimension sociale et solidaire à l’économie, en utilisant la monnaie comme un outil pour favoriser les échanges dans l’économie réelle.
Elles permettent de dynamiser le tissu économique local en facilitant les échanges respectueux des Hommes et de la Nature au sein d’un réseau constitué.
Les monnaies complémentaires n’ont pas vocation à remplacer l’Euro, mais bien à le compléter. Ce sont des monnaies locales, éthiques (les prestataires s’engagent dans une démarche locale, citoyenne et solidaire) et qui ne participent pas à la spéculation sur les marchés financiers.
La richesse n’est pas uniquement économique
« Une part importante de la crise résulte d’une vision réductrice de la richesse (…). [Cela] consiste à ne prendre en compte que les richesses marchandes à travers des indicateurs tels que le PIB et à ne pas voir que toute richesse résulte de deux sources fondamentales : la nature et l’activité humaine » .
source : Revue Altermondes, HS n° 14 « Monnaies, indicateurs, Et si on réinventait la richesse? »
Il nous semble urgent de pouvoir reconsidérer les richesses humaines et naturelles au même titre que les richesses économiques.
L’économie n’est pas seulement marchande
L’économie, dans son sens premier, est l’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services. Cela recouvre trois dimensions complémentaires :
l’économie marchande (associée à la liberté)
l’économie publique (associée à l’égalité)
l’économie domestique (associée à la fraternité)
Donc parler d’économie, c’est parler de ces trois dimensions et pas uniquement de l’économie marchande
Les femmes, l’émancipation et le travail aujourd’hui…?
Le 20 ème siècle à connu pas à pas les luttes syndicales. Celles ci ont permis la reconnaissance et l’instauration des droits sociaux: congés payés, sécurité sociale, allocations familiales, allocations chômage, dont nous bénéficions actuellement. Hors, depuis la crise des années 80, l’ultra libéralisme qui s’est mis en place dans tous les pays (avec le capitalisme décomplexé) tous les acquis sociaux sont menacés et les inégalités se creusent. Les femmes sont les premières touchées par la précarité et inégalités dans le monde du travail (lien)http://www.inegalites.fr/spip.php?article480
En effet , aujourd’hui encore, en Grande-Bretagne et en France comme dans la plupart des pays européens, le salaire d’une femme est en moyenne inférieur de 20 % à celui d’un homme. C’est ce que le film « We want sexe equality » de Nigel Cole exprimait en 2010 en parlant de ce mouvement d’ouvrières en lutte dans les années 68 pour obtenir à travail égal, salaire égal.
(lien sur http://television.telerama.fr/tele/films/we-want-sex-equality,22888985.php#3qUhDzYYXWlqgeM8.99)
Dans ce film un autre aspect de la lutte des femmes vis a vis du travail est abordé: celui de l’attribution du travail domestique dans le foyer. Un travail réel mais non rémunéré . Lorsque la femme fait grève à l’usine, (les syndicats la soutiennent) et les tâches domestiques pendant ce temps qui va les faire ? pas de grève possible.
Travail rémunéré et travail non rémunéré
Le travail rémunéré est émancipateur car il permet aux femmes de pouvoirs faire ses choix personnels, professionnels en tout conscience et non dictés par une dépendance économique . Mais nous devrions également au 21ème siècle aller plus loin et ne pas à avoir à choisir entre travail rémunéré et travail non rémunéré. A l’heure où en tant que femmes nous sommes en mesure de décider d’avoir ou non des enfants, nous devrions pouvoir ne plus être sanctionnées lorsque nous voulons faire à la fois carrière et élever des enfants , s’occuper d’un parent ou autre travail non rémunéré. De même les femmes les plus pauvres ne devraient pas à avoir à envisager encore aujourd’hui le mariage comme solution économique, parce que d’une part les allocations d’aide du système actuel ne sont pas individualisé (RSA) et d’autre part sanctionne les couples en concubinage, en plus de favoriser les ménages les plus aisés.
Revenu de base le prochain pas pour une justice sociale égalitaire à l’égard des hommes, des femmes, des enfants...
Voici la raison pour laquelle en tant que féministe je milite pour le revenu de base c’est à dire pour une justice sociale car le revenu de base est universel, inconditionnel, et individuel et se doit d’être suffisant pour vivre.
Dans ce petit film d’animation la comparaison est faite entre le RSA et le revenu de base pour un ménage. Nous constatons l’injustice du système actuel. Nous pouvons constater que le revenu de base est la prochaine marche pour l’amélioration des droits sociaux des générations futures, il permet une plus juste répartition des allocations (voir les autres spots sur le financement et les impôts sur le site revenu de base.info sur ce lien ) http://revenudebase.info/
Manifestation anti TAFTA le jour du Global Fracking day à Genève le 11.10.14
PROGRAMME DE LA SOIREE DU JEUDI 13.11.14
19 heures :
Assemblée générale se tiendra dans la salle communale de Magnieu (vers l’église, de l’autre côté de la route).
Ordre du jour:
Rapport financier –
Rapport d’activités –
Renouvellement du bureau –
Cotisations 2015 (le bureau propose de maintenir la cotisation à 5 euros).
Gaz de schiste: où en est-on ?
19 heures 30: Conférence de Jacques Cambon sur le traité transatlantique.
A l’issue du débat, pot de l’amitié. L’idéal serait que chacun amène qq chose à boire et/ou à manger.
A noter dans vos agendas:
-Réunion des collectifs nationaux anti gaz de schistes les 22 et 23 novembre à Lyon.
–Jeudi 27 novembre 15h/ Belley/ Université inter âge propose une conférence intitulée « transition énergétique: pourquoi, comment? » (par Michel Bardet)
Intéressant d’être présents étant donné que l’UIA a déjà fait une conférence sur le thème de l’énergie/ le nucléaire en invitant un chercheur sur ITER qui vantait celui ci comme argument de la transition énergétique (..) soyons là pour informer!
à partir de 18h: Repas partagé avec l’équipe de Tera
19h30: conférence débat : présentation du projet TERA
Nous avons le plaisir de vous présenter
cette conférence-rencontre
de
Frédéric Bosqué:
« TERA écovillage du 21ème siècle :expériementer en
France le revenu de base inconditionnel »
TERA c’est quoi?
Un écovillage pour expérimenter en France, un revenu de base inconditionnel
Après la ville Odjivero en Namibie, Madhya Pradesh en Inde, nous nous préparons à montrer qu’il est possible, en France, en partenariat avec une commune en plein déclin économique et démographique, d’engendrer un développement soutenable qui soit facteur de cohésion sociale par le versement d’un revenu de base inconditionnel, versé lui en monnaie citoyenne locale, aux habitants de Tera, un Ecovillage pour le XXIè siècle.
Cette expérimentation sur 10 ans visera à nous réapproprier nos moyens de productions, nos réseaux de distribution, notre monnaie et un revenu suffisant. Chacun aura alors la possibilité de se réapproprier sa vie, c’est à dire les activités visant à expérimenter le chemin de son propre bonheur dans le respect des humains et de la nature. En écrivant par nous même la constitution de cet Ecovillage, nous aurons ainsi montré qu’il est aussi possible de nous réapproprier la démocratie en commençant la où nous habitons, c’est à dire : notre commune.
Pendant plus de 4200 Km en vélo à assistance électrique, plusieurs dizaines de réunions, des centaines de citoyens, d’entrepreneurs, de responsables d’association ou d’élus de la république, nous ont aidé à faire émerger des idées nouvelles, des actions concrètes voire élaborer des motions. Celles-ci entreront bientôt dans la constitution de TERA, les 25,26 et 27 octobre 2014, dates auxquelles nous vous invitons à nous rejoindre pour faire un grand débriefing collaboratif
Frédéric Bosqué c’est qui ?
Frédéric Bosqué, Dirigeant-entrepreneur humaniste depuis 1986 , est impliqué dans la société civile et le développement durable depuis bientôt 30 ans ; il est actif sur de nombreux fronts alternatifs: cofondateur du Mouvement français pour un Revenu de Base, Son engagement dans l’économie solidaire et plus particulièrement la monnaie citoyenne ( le Sol Viollette à Toulouse), le réseau d’entreprises, et dernièrement le projet TERA écovillage du 21ème siècle.
Frédéric Bosqué est engagé dans 4 domaines d’activités qui se complètent et se nourrissent les uns des autres :
1 – Les coopératives :
« J’ai créé et transmis à mes salariés, devenus coopérateurs, deux entreprises. La première dans le domaine de l’intérim social et la seconde dans le domaine du handicap. Pour moi, nous devons nous réapproprier les moyens de production et les remettre au service du dépassement de la rareté des biens et des services utiles à la population. Nous devons le faire dans le respect de toutes les parties prenantes de l’entreprise. Je travaille aujourd’hui au concept de « coopérative intégrale » qui serait la fusion entre une commune et une coopérative, afin de garantir à tous les habitants de cette commune un revenu d’autonomie nanti sur la capacité de production locale de leur territoire de vie. Amorcé en euro puis versé progressivement en monnaie citoyenne, il s’agira de démontrer que l’on peut produire de la richesse durablement dans le respect de bien commun et de nos libertés. »
2 – Les circuits cours :
« Même si nous arrivons à relocaliser la production, cela ne suffira pas pour passer d’une société de production, où l’homme et la nature ne sont que des prothèses aux processus industriels, à une société de l’émancipation, où l’humain pourra expérimenter le chemin de son propre bonheur. Pour y parvenir, il nous faudra aussi nous réapproprier la distribution de cette production. C’est pour cela que je me suis engagé dans l’expérimentation de nouveaux modes de distribution. http://www.katao.fr(link is external) est un exemple concret de cette expérimentation. Il s’agit de mettre en place des groupements d’achat qui permettent de donner un circuit de distribution aux producteurs locaux et vertueux afin que ceux ci puissent profiter d’un réseau de clients capables, par un nombre croissant d’achats, de rendre accessible les produits et les services aux modes de production durable. »
3 – La monnaie :
« ….A une production relocalisée et à des circuits-courts réorganisés, il manquera encore une dimension essentielle à se réapproprier : la monnaie. En effet, c’est la monnaie qui assure la liaison entre la production et la distribution. Voila pourquoi je me suis engagé depuis dix ans dans les monnaies citoyennes locales. Leur rôle est d’enraciner notre force économique dans un territoire de vie et empêcher cette force vive que nous créons d’être aspiré par les marchés financiers…. «
4 – Un revenu de base inconditionnel :
« Une fois la production relocalisée et orientée vers ce qui est nécessaire à nos vies, une fois reliée cette production aux citoyens par un réseau de distribution décentralisé, une fois la mise en circulation d’une monnaie citoyenne indispensable à distinguer socialement les produits et services respectueux des humains et de la nature, il ne nous manquera plus qu’à stabiliser les revenus des citoyens pour qu’ils soient décents et suffisants à satisfaire leurs besoins fondamentaux. Ainsi je me suis engagé depuis une dizaine d’années dans l’instauration d’un revenu de base inconditionnel pour tous les citoyens indépendamment de leur participation individuelle à une production marchande. Ce revenu de base permettrait à chacun de rechercher une activité non plus seulement pour avoir un revenu mais justement parce qu’ils en auront déjà un ! La mise en place d’un tel revenu d’autonomie aura un impact civilisationnel au moins aussi important que la fin de l’esclavage. J’ai été cofondateur du Mouvement Français pour un Revenu de Base qui aujourd’hui défend cette idée : http://www.mfrb.fr(link is external) et son site d’information www.revenudebase.info «